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pianiste, organiste, chanteur [Swing]
Fats Waller, né Thomas Wright Waller (21/05/1904, New York - 15/12/1943 Kansas City) était un pianiste de jazz, organiste, chanteur et homme de scène américain.
Fils de pasteur, il découvre l'orgue à l'église, avant de devenir pianiste dans l'orchestre de son école. Dès ses premières apparitions sur scène, il impressionne tant par sa musique que par ses talents de comédien.
En 1918, il gagne un concours de jeunes talents en jouant un morceau qu'il avait appris d'oreille : "Carolina Shout", du pianiste James Price Johnson. Ce dernier deviendra son professeur et lui apprendra les secrets du piano 'Stride'.
Fats Waller commence à enregistrer en 1922, mais doit compléter ses revenus en jouant dans des réceptions et en accompagnant des pièces de théâtre.
En 1927, il compose avec James P. Johnson la musique d'un premier spectacle pour broadway : "Keep Shufflin'". Deux ans plus tard, il renouvelle l'expérience pour la revue "Hot Chocolates" (en collaboration avec le parolier Andy Razaf), qui sera un véritable succès (avec les célèbres titres "Honeysuckle rose", "Ain't misbehavin", ou "What did I do to be so black and blue").
En 1934, il crée son propre ensemble, "Fats Waller and his Rhythm" (avec le trompettiste Herman Autrey, le clarinettiste Gene Sedric, le guitariste Albert Casey, le bassiste Charles Turner, les batteur Slick Jones et Zutty Singleton), et signe avec le label Victor Records, qu'il ne quittera plus jusqu'à la fin de sa carrière. Suivent neuf années d'une rare intensité, Fats Waller enchaînant les enregistrements (400 morceaux en neuf ans) les radio-shows, et même les apparitions au cinema (ex: "Stormy Weather" en 1943, avec Lena Horne , Bill Robinson et Cab Calloway).
Epuisé, Fats Waller décède d'une pneumonie le 15/12/1943, dans un train de nuit à proximité de Kansas City. Il n'est âgé que de 39 ans.
Le surnom "Fats", qui a suivi Thomas Wright tout au long de sa carrière, remonte au temps de l'école primaire, où ses camarades raillaient son embonpoint.
Le décès prématuré de Fats est aussi lié à son alcoolisme chronique, une bouteille de gin l'accompagnant dans tous ses concerts.
Fats Waller finit par regretter de devoir sa popularité autant (sinon plus) à ses numéros de clown qu'à sa musique. En 1942, il tente d'inverser la tendance au Carnegie Hall de New York, où il délaisse son côté amuseur au profit de la seule performance musicale. Mais le public réclame l'authentique Fats Waller, l'homme aux deux facettes.
Crédit : Mathieu Perino
The Joint is Jumpin, Fats Waller
[album : The Centennial Collection]
Ain't Misbehavin', Fats Waller [+ d'info sur ce morceau]
[album : The Centennial Collection]
I'm gonna sit right down and write myself a letter, Fats Waller
[album : Ain't Misbehavin]
Repères discographiques
- 1935 Transcriptions (Jazz Legends), 1935- 1939 Transcriptions, Vol. 2 (Jazz Legends), 1939
- Piano Masterworks, Vol. 2 (1929-1943) (Epm Musique), 1943
- Last Testament: His Final Recordings (Drive Archive), 1953
- The Amazing Mr. Waller, Vol. 1-2 (Riverside), 1954
- You Look Good To Me (Prestige Elite), 2002
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