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guitariste [Post-Bop] [ECM] [Jazz-Rock]

• Bill Frisell

Bill Frisell (né le 18/03/1951, Baltimore) est un guitariste de jazz américain. Il est considéré, avec John Scofield et Pat Metheny, comme l'un des meilleurs guitaristes de ces dernières années, notamment pour son aisance dans presque tous les registres du jazz contemporain.

Frisell étudie d'abord à l'université du Nord Colorado avec Dale Bruning (avec qui il enregistrera un album en duo) puis au Berklee College of Music de Boston, avec Jim Hall, qui va énormément influencer son jeu et sa sonorité.

La carrière de Bill Frisell démarre lorsque Pat Metheny, indisponible pour un enregistrement, le recommande à Manfred Eicher du label ECM. Frisell devient alors le guitariste emblématique du label et participe notamment aux albums de Jan Garbarek "Paths", "Prints" et "Wayfarer", où son jeu éthéré et fantomatique fait merveille.

Le premier album qu'il signe de son nom est "In Line", album solo, avec toutefois la participation du bassiste Arild Andersen sur quelques pistes.

Son premier groupe (avec le bassiste Kermit Driscoll, le batteur Joey Baron, et le violoncelliste Hank Roberts) reçoit un accueil très chaleureux, et le succès se poursuit malgré le départ de Roberts, réduisant la formation à un trio (Frisell/Baron/Driscoll). Ce trio formera aussi l'ossature d'autres groupes plus étoffés.

Dans les années 80, Bill Frisell habite New York et joue notamment dans le groupe du saxophoniste free John Zorn, "Naked City". C'est aussi le début d'une longue collaboration avec le batteur Paul Motian, et la naissance du trio mythique Motian/Frisell/Lovano.

Au début des années 90, paraissent deux albums essentiels : "Have a Little Faith" (1993), où le guitariste reprend les grands standards de la musique américaine, et "This Land" (1994), un ensemble de compositions originales inspirées également du folklore américain.

Frisell s'implique ensuite dans l'illustration sonore des films de Buster Keaton, avec son trio.

Au milieu des années 90, il s'installe à Seattle et continue d'explorer la piste initiée avec "Have a Little Faith", en s'inspirant de musiques blues et country.

 Bill Frisell a reçu en 2005 un Grammy Award du meilleur album contemporain pour "Unspeakable"

                             

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