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Formation orchestrale d'une vingtaine de musiciens, comportant tous les instruments traditionnels du jazz (piano, guitare, contrebasse, batterie, saxophones, trombones, trompettes, etc). Le nombre de musiciens permet de varier les chorus et d'arranger de puissantes interventions de l'orchestre. Ce type de formation connut son apogée dans les années 1960.
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En anglais, ce mot désigne le refrain d'un morceau. Les chansons de Broadway étaient composées d'un premier thème, le verse (une sorte d'"introduction") suivi d'un deuxième (souvent de 32 mesures de forme AA'BA ou ABA'C) considéré comme le "refrain du morceau", et qui est en fait la partie la plus connue. Les jazzmen ayant l'habitude de ne jouer et de n'improviser que sur ce "refrain", le terme est parfois employé comme synonyme de "thème".
Seuls quelques rares fake books (par exemple, le Vocal Real Book) contiennent les transcriptions intégrales des chansons de Broadway. Dans les autres, on ne trouve que cette partie, sur laquelle les jazzmen ont l'habitude d'improviser.
L'expression "prendre un chorus" signifie prendre un solo sur un thème, quelle que soit sa structure. Prendre deux chorus (ou plus), c'est improviser deux fois de suite (ou plus) sur la grille harmonique du thème. Exemple : au Newport Jazz Festival de 1956, le saxophoniste Paul Gonsalves entre dans l'histoire en jouant 27 chorus successifs sur Diminuendo And Crescendo In Blue (de Duke Ellington).
"Prendre un chorus" peut aussi vouloir dire prendre un solo, quelle que soit sa longueur (un thème, plusieurs fois le thème, une partie d'un thème, sur une "boucle modale", etc.). On utilise parfois le néologisme "chorusser" comme synonyme d'improviser. Par exemple, on dit d'un musicien qu'il "chorusse bien" s'il est bon improvisateur.
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Style essentiellement pianistique, syncopé (placé sur les temps faibles) et entièrement écrit. Il est le fait de pianistes ayant une bonne culture musicale qui connaissaient la musique européenne. Très populaire entre 1850 et 1920. Succession de thèmes différents de 16 mesures.
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Figure ou motif répété sur basse
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Pulsation rythmique intrinsèque du jazz. On peut décrire ce terme comme une approche "ternaire" des groupes de notes notées "binaires". Par exemple, deux croches seront jouées comme un " triolet noire-croche".
Cela procure une sensation de flottement imperceptible, difficilement descriptible avec des mots, et impossible à restituer sur un séquenceur ou une boîte à rythmes !
[u]La définition de Louis Armstrong...[/u]
" - Monsieur Armstrong, qu'est-ce que le swing ?
- Madame, si vous avez à le demander, vous ne le saurez jamais !"
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Courte interruption de la rythmique, sur une à quelques mesures, à la fin de l'exposé d'un thème (ou d'une section de thème), pour lancer un solo.
Court arrêt complet de la musique à un endroit précis du morceau pour laisser la place à un seul instrumentiste.
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